
Quand j’étais petit j’aimais lire Brecht («Les contradictions sont notre seul espoir») et Libération, m’évader avec Clash et Strummer, parler politique et action directe, tester les drogues et me dire : «Oui mais non, pas du tout.» Alors le journalisme ! Direction la Kanaky, Berlin, la Roumanie de Ceausescu, New York City. Et Libération pour vingt ans de liberté à pratiquer toutes sortes de choses à caractère journalistique et à beaucoup (trop) écrire sur les présidents de la République. Un jour, j’en suis parti pour co-fonder Les Jours – le site d’information qui raconte l’actualité en séries – , enseigner à l’université de Montpellier et prendre ce chemin de Traverse.